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Propos introductif

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)

« La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

L’ostéopathie est une médecine naturelle qui prend en compte l’individu dans sa globalité, et qui consiste à « prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps susceptibles d’en altérer l’état de santé.»

L’ostéopathie a été créée en 1874 par Andrew Taylor Still (1828-1917), on l’a décrit comme étant à la fois une science, un art et une philosophie.

Histoire de l’ostéopathie animale

L’ostéopathie a été adaptée des humains aux animaux dans les années 80, initialement pour les chevaux par le Docteur Vétérinaire Dominique Giniaux et par l’ostéopathe humain Pascal Evrard. Dans les années 2000, l’ostéopathie sur les animaux de compagnie commence par le biais du Docteur Vétérinaire Francis Lizon. Puis quelques années plus tard, l’ostéopathie animale s’est progressivement implantée dans le milieu rural et plus généralement à tous types d’animaux.

Aujourd’hui, l’ostéopathie animale s’est démocratisée et tant à entrer davantage dans les mœurs et les réflexes de pensées des différents propriétaires d’animaux.

Nous sommes dans une époque où les médecines naturelles prennent de plus en plus d’ampleur et les pensées communes évoluent. Depuis quelques années, se soigner de manière naturelle par les plantes, l’ostéopathie, l’acupuncture ou d’autres types de thérapies est devenu un réflexe pour beaucoup d’entre nous.

Cette évolution des mentalités a favorisé le développement de l’ostéopathie animale, qui est devenue aujourd’hui une approche indispensable dans le suivi de nos animaux.

L’ostéopathie animale est une médecine intégrative dite naturelle, par son approche manuelle elle permet d’apporter une vision globale différente et complémentaire de la médecine traditionnelle.

Les principes de l’ostéopathie

L’ostéopathie s’articule autour d’une philosophie qui lui est propre, décrite par son fondateur Andrew Taylor Still, selon 4 principes fondamentaux :

  • L’unité du corps : l’ostéopathe perçoit un organisme vivant comme une unité fonctionnelle.
  • La relation structure – fonction : le corps constitue une unité dans laquelle la structure (anatomie) et la fonction (physiologie) sont indissociablement liées.
  • Le rôle de l’artère est suprême : une circulation sanguine correcte est donc indispensable à la vie cellulaire.
  • La capacité d’auto-guérison du corps : un organisme en bonne santé à la capacité de maîtriser seul les agressions extérieures et tend de manière autonome vers la santé.
Les différentes approches de l’ostéopathie
  • Musculosquelettique (os, muscles, articulations, ligaments, tendons)

Par cet aspect de l’ostéopathie nous allons travailler pour rééquilibrer la structure.

Il peut s’agir de techniques dites structurelles, myotensives ou fonctionnelles.

  • Tissulaire

Décrite par Pierre Tricot (Ostéopathe DO) ces techniques peuvent s’appliquer sur l’ensemble du corps. Elles visent à améliorer le mouvement d’une structure ciblée ou plus globalement à rendre une bonne communication tissulaire d’un bout à l’autre de l’organisme.

  • Liquidienne

Utilisé la plupart du temps sur l’axe crânio-sacrée ces techniques permettent d’agir sur la fluctuation du liquide céphalo-rachidien et donc sur le système nerveux central, par ce que nous appelons couramment en ostéopathie le MRP (mouvement respiratoire primaire) ou souffle de vie.

  • Fasciale

Le corps est composé en grande partie de fascias, initialement décrit comme du mésoderme au stade embryologique. Lors du développement de l’embryon et du fœtus ce mésoderme va se différencier en plusieurs types de fascias : superficiels (derme – hypoderme) ; intermédiaires (aponévroses, séreuses et mésos splanchniques, enveloppes des différents vaisseaux) et profonds (périoste, tendons, dure mère).

Ces dernières années les fascias font le sujet de nombreuses recherches scientifiques mais captivent tout autant les ostéopathes, qui les utilisent de plus en plus, de par leur étendue ils font écho au concept de globalité qui est cher à l’ostéopathie.

  • Le réveil osseux

Développée par Michèle Tarento (Médecin ORL et Ostéopathe DO), cette approche s’intéresse au système osseux pour permettre un rééquilibrage postural et une modification des alignements osseux.

  • Viscérale

Nous nous intéressons à la mobilité des organes et à leur attache ligamentaire.

Mon mémoire de fin d’études porte notamment sur la pratique de l’ostéopathie sur les moyens de fixité des différents organes.

  • Réflexe

Les techniques réflexes décrites initialement par Robert Perronneaud Ferré (ostéopathe DO) permettent de travailler localement sur la peau, afin d’induire une action en profondeur dans l’organisme. J’apprécie particulièrement la réalisation de traits tirés accès sur certaines zones permettant d’avoir une action à la fois localisée et globale sur le système lymphatique, circulatoire et nerveux.

  • Le Corps Tenségritif

Il s’agit d’un modèle considérant ensemble : la force de traction médullaire, la torsion physiologique, les loges viscérales, l’hélice fasciale et les hélices des membres. Ce modèle renforce l’importance de considérer un organisme dans sa globalité et offre une visualisation supplémentaire pour le professionnel qui l’utilise.

Le Corps Tenségritif a été développé par Patrick Chêne (ostéopathe DO et vétérinaire) et Amélie Gardelle (ostéopathe animalier).

Marie Salabert Ostéopathie Animale

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